Lancement de l’aide d’urgence

On ParticipeCollecte Solidarité Jeunesse Iran

Grâce à votre solidarité, nous sommes en mesure d’agir. Les dons continuent et nous remercions amis et inconnus qui font circuler la collecte auprès de leurs proches et dans leurs réseaux professionnels.

Nous ne pouvons pas encore aider les familles à payer les cautions pour la libération des étudiants mais nous avons déjà identifié une quinzaine de situations critiques. Les demandes sont en cours d’évaluation par notre équipe sur place.

Nous sommes très vigilants sur le choix des candidats car les sommes apportées doivent réellement permettre à un jeune ou à sa famille de régler un problème jusqu’ici insoluble par manque de moyens. Un « saupoudrage » ne servirait hélas qu’à repousser les échéances.

Une première aide d’urgence est en cours d’acheminement vers l’Université de Médecine de Tabriz. Tous les détails dans le prochain blog.

Nous remercions de tout cœur la trentaine de donateurs qui s’est déjà mobilisée, dont beaucoup ont découvert Mo-Ha à travers la presse. Nous sommes honorés de leur confiance.

Ils ont parfois accompagné leurs dons de beaux messages d’encouragement (ci-dessous) que nous allons traduire en persan. L’équipe et les amis de Mo-ha en Iran sont évidemment très touchés par votre solidarité.

Chers contributeurs, nous tenons à vous remercier personnellement, vous adresser un reçu et vous tenir informés des suites de l’opération.

Sauf bien sûr si vous préférez rester anonymes, pensez à nous communiquer vos coordonnées par mail ou texto pour que nous puissions vous intégrer au listing de contacts pour l’envoi de la lettre d’information.


Résister, en Iran, est devenu aussi une question de survie économique. Toujours aux côtés des étudiants iraniens, Mo-Ha poursuit une Collecte Solidarité jeunesse Iran

Les besoins sont immenses, toute contribution est la bienvenue

Par carte bancaire sur :

On Participe

Mot-clé pour trouver la collecte : Association Mohsen Hachtroudi

Les jeunes iraniens comptent sur nous, nous comptons sur vous.
Par avance, un grand merci !

– Par chèque à l’ordre de l’association Mo-Ha
Adresse postale : 11 allée du Moulin Joly 92700 Colombes
Un reçu vous sera délivré en retour

– Par virement sur le compte CIC dédié
IBAN : FR76 3006 6107 4100 0105 0020 508 – BIC : CMCIFRPP 

N’oubliez pas de nous communiquer vos coordonnées par mail ou texto afin que nous puissions vous adresser un reçu et vous tenir informés

Pour toute question :
info@mo-ha.com

Tél : 06 24 58 61 89


La presse en parle :

Version originale ici

Iran – L’écrivaine Fariba Hachtroudi : “Le régime affame ceux qui protestent, nous devons soutenir la révolution par une aide ciblée”.

Lancement d’une collecte de fonds en ligne pour soutenir les jeunes qui manifestent contre la République islamique

“A quoi bon dénoncer quand on a l’impression qu’ils s’en fichent ?”

Après avoir publié plusieurs livres dans lesquels elle critiquait le régime de Téhéran, Fariba Hachtroudi a décidé de passer à l’action. Depuis Paris, où elle est arrivée à l’âge de 12 ans, l’écrivaine iranienne a lancé une collecte de fonds en ligne pour soutenir les jeunes qui protestent contre la République islamique, par le biais de l’association Mohsen-Hachtroudi, du nom de son père, un célèbre mathématicien.

L’objectif est de collecter des fonds pour payer les frais juridiques et les cautions d’un maximum de jeunes arrêtés par les autorités locales. Un engagement de toujours pour Fariba Hachtroudi qui, avec son association fondée au milieu des années 1990, a aidé de nombreux réfugiés de son pays.

Pourquoi est-il important de soutenir financièrement la manifestation ?

Afin d’étouffer toute résistance, en plus d’arrêter et de tuer, le régime met à genoux financièrement les familles des jeunes emprisonnés. La caution exigée peut aller jusqu’à 100 000 euros. Il s’agit de sommes astronomiques. Parfois, les parents des jeunes assassinés ne peuvent même pas supporter les coûts des funérailles.

Et comment comptez-vous procéder ?

Nous agirons au grand jour. D’abord parce qu’il est dangereux de faire autrement et ensuite parce que ce serait contre-productif. Le gros problème est d’envoyer l’argent qui sera collecté, car l’Iran est sous embargo et les banques ne pourront pas recevoir notre argent. Nous prévoyons de l’envoyer aux avocats qui sont sur place et qui font partie de notre réseau de contacts.

Vous avez voyagé dans votre pays d’origine en 2016 dans le but d’y rester. Comment cela s’est-il passé ?

J’étais constamment convoquée par les services secrets. Ils me faisaient savoir que je devais être prudente, que j’étais surveillée. En 2011 est sorti mon livre ” Ali Khamenei ou les larmes de Dieu ” où je racontais de manière documentée ce que la population pensait de l’ayatollah, expliquant que les gens ne voulaient plus de lui. J’ai anticipé ce qui se passe maintenant. Le livre n’a pas eu le succès que j’espérais et c’est peut-être là ma chance !

Vous êtes en contact permanent avec les jeunes manifestants. Quel est leur état d’esprit en ce moment ?

Ils me disent tous que la protestation ne cessera pas. Tout au plus prendra-t-elle d’autres formes, avec des méthodes différentes. Les manifestations, par exemple, ont diminué parce que les jeunes ont décidé de moins se regrouper. Le régime tente de réprimer le mouvement universitaire mais, malgré sa férocité, il ne peut pas l’arrêter.

Vous parlent-ils aussi des violences qu’ils ont subies ?

Nous savons ce qui se passe dans les prisons, j’ai eu des témoignages à ce sujet. Certains m’ont parlé des menaces qu’ils subissent. Les prisonniers sont déshabillés, insultés et menacés. Ils ne vont peut-être pas systématiquement jusqu’à la violence sexuelle, mais c’est un état permanent de maltraitance. Souvent, les jeunes ne parlent même pas à leurs parents des interrogatoires violents auxquels ils sont soumis pour ne pas les inquiéter.

On m’a raconté les prisons surpeuplées à Téhéran où les jeunes sont entassés comme des sardines, avec une odeur nauséabonde. Je n’ose pas imaginer ce qui se passe dans les provinces plus éloignées, où il n’y a aucun contrôle, comme le Baloutchistan ou le Kurdistan iranien.

La Stampa
Danilo Ceccarelli
31 janvier 2023

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